Si vous êtes victime de mariage forcé, nous vous encourageons à utiliser le site en navigation privée ou à effacer votre historique de navigation après chaque visite

J’aide une personne concernée

J’aide Une Personne Concernée

Je suis proche d’une victime

Ta sœur, ta cousine, une amie, une voisine, une camarade de classe s’est livrée à toi au sujet d’un mariage forcé ?

Elle s’est confiée à toi mais n’est pas en mesure de contacter « SOS Mariage Forcé » ? Elle ne te répond plus, elle risque d’être envoyée à l’étranger pour un mariage civil ou religieux ?

Tu veux aider un.e ami.e, un.e camarade, un.e connaissance ?

Si une amie se trouve dans une situation difficile, surtout du fait de sa famille, cela peut être effrayant. Nous comprenons que tu souhaites aider ton amie, mais il est également important de veiller à ta propre sécurité. Toute aide que tu peux offrir est précieuse et utile, et cela commence par simplement demander si elle va bien, et trouver une personne qui peut l’aider.

Toute situation de risque de mariage forcé est aussi révélatrice de violences intrafamiliales pouvant aller de violences psychologiques à des sévices physiques et sexuelles.

Il est très important de maintenir le lien avec la personne et de ne jamais cesser de la croire. Son rythme est le sien, quelle que soit l’importance des violences subies.

Ne reste pas impuissant.e , tu es un.e allié.e.
Écoutes attentivement, et laisse libre court à la parole.
Nous sommes là pour vous soutenir.

  • Un numéro de téléphone anonyme et gratuite : +33 1 30 31 05 05 (ouvert les lundi mardi jeudi vendredi 10h 17h)
  • Un mail : contact@sos-mariageforce.org
  • Un numéro WhatsApp – sur demande et uniquement pour les personnes accompagnées
  • Des locaux discrets et sécurisés pour recevoir les victimes en présentiel : sur rendez-vous uniquement.

En cas d’urgence, appelez le 17 en France et France VICTIMES à l’étranger

Important – réflexes utiles

Certains documents sont indispensables pour faire les nombreuses démarches nécessaires : recherche d’emploi, procédure de divorce, annulation du mariage, renouvellement de la carte nationale d’identité ou du titre de séjour…

Prévenez la personne concernée qu’elle doit tenter de conserver par tous les moyens les documents personnels suivants, en original de préférence ou au moins en photocopie :

  • Carte nationale d’identité ou titre de séjour
  • Passeport
  • Certificat de nationalité française
  • Tout document établissant une naissance en France
  • Certificats de scolarité
  • Bulletins scolaires
  • Attestation de carte vitale
  • Fiches de paie
  • Diplômes

Aidez là à mettre ces documents en lieu sûr : ami-e, association, avocat pour mineurs…

Par précaution supplémentaire, numérisez ses documents, sauvegardez-les sur plusieurs supports : adresse email sécurisée, clef USB et envoyez-les à une adresse e-mail valide connue d’elle seule.

En cas de confiscation ou de destruction de ses papiers, informez la personne concernée qu’elle n’a pas l’obligation de porter plainte contre ses parents pour faire refaire ses documents. Elle peut porter plainte contre X (personne non dénommée) ou faire une déclaration de perte.

En cas d’urgence, contactez le 17.

Je suis un.e professionnel.le

Vous êtes un.e professionnel.le ? Vous jouez donc un rôle fondamental dans la protection des victimes et la prévention du mariage forcé.

Vous êtes confronté à une situation de mariage forcé ? Voix de Femmes peut vous accompagner et vous orienter afin de protéger la jeune victime.

Vous jouez un rôle fondamental dans la protection des victimes

Un.e jeune victime en risque de mariage forcé s’est confié.e à vous et montre des signes de détresse et de peur.

Elle/il est votre élève ? un.e jeune que vous accompagnez ? un.e adhérente de votre association ? Elle/il vous confie subir des violences intrafamiliales de nature psychologiques, physiques ou sexuelles en raison de son refus d’un mariage forcé ?

Vous vous interrogez sur les dispositifs juridiques existant pour la ou le protéger ?

Ne restez pas impuissant.e, sa liberté commence avec votre action.

Pour toute question concernant la mise en sécurité d’une victime, les dispositifs juridiques ou simplement l’écoute et l’accompagnement social d’un.e jeune concerné.e par le mariage forcé, contactez-nous directement par email ou par téléphone.

Pour des renseignements sur les dispositifs de protection existants, rendez-vous sur la page dédiée « Que dit la loi ». Vous pouvez également télécharger le Guide ADRIC-Voix de Femmes ici.

Pour nous joindre :

  • Un numéro de téléphone anonyme et gratuit : +33 1 30 31 05 05 (ouvert les lundi mardi jeudi vendredi 10h 17h).
  • Une adresse mail : contact@sos-mariageforce.org
  • Un numéro WhatsApp – sur demande et uniquement pour les personnes accompagnées
  • Des locaux discrets et sécurisés pour recevoir les victimes en présentiel mais uniquement sur rendez-vous.

En cas d’urgence, appelez le 17 en France et France VICTIMES à l’étranger.

Certains documents sont indispensables pour faire les nombreuses démarches nécessaires : recherche d’emploi, procédure de divorce, annulation du mariage, renouvellement de sa carte nationale d’identité ou de son titre de séjour…

Prévenez la personne concernée qu’elle doit tenter par tous les moyens de conserver de documents personnels suivants, de préférence en original ou au moins en photocopies :

  • Carte nationale d’identité ou titre de séjour
  • Passeport
  • Certificat de nationalité française
  • Tout document établissant qu’on est né-e en France
  • Certificats de scolarité
  • Bulletins scolaires
  • Attestation de carte vitale
  • Fiches de paie
  • Diplômes

Aidez là à mettre ces documents en lieu sûr : ami-e, association, avocat pour mineurs, vous-même…

Par précaution supplémentaire, numérisez ses documents, sauvegardez-les sur plusieurs supports : adresse email sécurisée et/ou clef USB et envoyez-les à une adresse e-mail valide connue d’elle seule.

En cas de confiscation ou de destruction de vos papiers, informez la personne qu’elle n’a pas l’obligation de porter plainte contre ses parents pour faire refaire ses documents et pièces d’identité. Elle peut porter plainte contre X (personne non dénommée) ou faire une déclaration de perte.

FOCUS : Médiation – attention danger !

Selon l’article 48 de la Convention d’Istanbul du 11 avril 2011 « Les Parties prennent les mesures législatives ou toutes autres nécessaires pour interdire les modes alternatifs de résolution des conflits obligatoires, y compris la médiation et la conciliation ».

Par expérience, les associations ont éprouvé la contre-productivité́ de la médiation car elle précipite souvent le mariage forcé, aggrave les violences déjà̀ commises à l’encontre de la personne concernée par le mariage forcé ou engendre de nouvelles violences comme le départ contraint à l’étranger. La protection de la jeune femme sera alors d’autant plus difficile, voire impossible, compte tenu des difficultés du rapatriement des victimes en France.