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Newsletter Janvier 2025

6 mars 2025

Le 3 janvier 2025, l’ONG CARE a présenté ses actions de lutte contre le mariage forcé au Népal, notamment la création d’un forum pour les droits des filles et des initiatives de sensibilisation.

En 2022, des adolescentes ont obtenu 33 000 euros pour financer des projets d’autonomisation dans 11 municipalités, visant à réduire la vulnérabilité économique, une cause majeure du mariage forcé

Janvier newsletter

Le 13 Janvier 2025, le Guardian a rapporté l’arrestation de Samira, une jeune Afghane mariée de force à son employeur par les talibans. Depuis 2021, ces derniers ont imposé des règles strictes, comme l’interdiction pour les filles de plus de 12 ans d’aller à l’école.
Samira et son employeur ont été contraints de se marier sous pression de la police talibane. Malgré l’interdiction du mariage forcé en 2021, l’ONU signale une augmentation des mariages forcés et d’enfants en Afghanistan.

Vf janvier newsletter 2

Le 31 janvier 2025, le Centre australien de lutte contre l’exploitation des enfants (ACCE) a appelé les écoles à être vigilantes face aux signes de mariage forcé, la forme la plus fréquemment signalée de traite des êtres humains en Australie.

En 2023-2024, l’AFP a traité 91 signalements de mariage forcé, soit 25 % des 382 signalements pour la traite des êtres humains.

Depuis décembre 2024, une nouvelle revue mondiale de la législation contre le mariage d’enfants, le mariage précoce et le mariage forcé révèle des lacunes significatives dans les efforts des pays pour prévenir le mariage forcé et protéger les personnes qui y sont vulnérables. Seuls 29 États (soit 15%) semblent avoir mis en place des protections contre le maintien d’un mariage forcé.

La recherche menée par Dr Katarina Schwarz, Dr Helen McCabe et Dr Hannah Baumeister révèle que, bien que tous les États se soient engagés à éliminer les mariages d’enfants, précoces et forcés, peu d’entre eux ont concrétisé cet engagement dans leur législation nationale.

Dr Katarina Schwarz a déclaré : “Les meilleures estimations disponibles nous indiquent qu’il y a des millions de personnes dans le monde qui sont soumises à des mariages auxquels elles n’ont jamais consenti. Pourtant, les réponses des États à cette violation fondamentale des droits humains n’ont jamais correspondu à l’ampleur et à la gravité du problème”.