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Newsletter Février 2025

6 mars 2025

Le 15 février, El País relate l’histoire d’Anisa Yousaf, survivante d’un mariage forcé. Refusant un mariage imposé en 2021, Anisa s’échappe et prend contact avec l’association Acesop, basée à Barcelone.

Aujourd’hui âgée de 24 ans, elle prône la liberté d’aimer pour toutes les femmes : “Les parents doivent permettre à leur fille de choisir leur partenaire”. Son père a été condamné pour trafic d’êtres humains en vue de mariage forcé.

Le 15 février, El País relate l’histoire d’Anisa Yousaf, survivante d’un mariage forcé. Refusant un mariage imposé en 2021, Anisa s’échappe et prend contact avec l’association Acesop, basée à Barcelone.

Aujourd’hui âgée de 24 ans, elle prône la liberté d’aimer pour toutes les femmes : “Les parents doivent permettre à leur fille de choisir leur partenaire”. Son père a été condamné pour trafic d’êtres humains en vue de mariage forcé.

Newsletter fevrier
R. Palomo “A. holding her asylum document”.

Courrier International rapporte, le 10 février, une hausse du mariage forcé au Burkina Faso. En raison de l’insécurité croissante et de la paupérisation des foyers, de nombreuses familles forcent leurs filles mineures à se marier, ce qui conduit à l’abandon de leur scolarité et à des violences sexuelles.

Malgré l’interdiction légale, le mariage forcé d’enfants reste répandu, affectant 2,8 millions de personnes en 2022, selon l’Unicef. La fermeture des écoles et la précarité des familles aggravent cette situation, entraînant également une multiplication des fugues chez les jeunes filles.

Affiche originale du film, FURU de Fatou Cissé

Le 27 février, lors du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), le film Furu de la réalisatrice malienne Fatou Cissé met en lumière le drame du mariage forcé à travers l’histoire de deux jeunes filles, Ami et Lou.

Le film illustre les multiples pressions exercées sur elles par leur famille et les hommes du village, ainsi que l’immense courage des deux protagonistes qui tentent par tous les moyens d’affirmer leur liberté.

Le 4 février, la journaliste Sophie Church rapporte que face à l’augmentation des cas de mariage forcé, des associations alertent sur la nécessité d’une action urgente des autorités britanniques.

Bien que le mariage forcé ait été interdit en 2014 et que des mesures aient été prises pour protéger les victimes, comme l’anonymat à vie (2017) et la hausse de l’âge minimum du mariage à 18 ans en 2023 grâce à la campagne de Payzee Mahmod, les organisations de la société civile appellent à davantage de soutien. En parallèle, le gouvernement réduit les financements des associations aidant les victimes.

Karma Nirvana, une organisation qui gère un dispositif d’écoute, rapporte une hausse de 15 % des signalements de mariages d’enfants, mais une baisse des cas nécessitant un accompagnement, soulevant des inquiétudes sur le sous-signalement et le manque de soutien pour les victimes. Natasha Rattu, directrice, souligne l’urgence d’agir.